Le bon berger: celui de l'enclos ou celui du parcours?
Voici un mix, sur le thème du bon berger, de l'enclos et de la manière d'écouter le Christ. Désolé, je vais probablement choquer certaines personnes, surtout dans le premier clip, où je critique une manière de présenter certaines églises comme un enclos, où le chrétien est plutôt enfermé dans des dogmes, des rituels, des cultures internes. Je pose aussi des questions à l'évangélisation à seuil bas où il n'y a plus de normes, ni de conditions. L'entrée sans sélection dans l'église est tellement basse qu'on ne voit plus aucun seuil et surtout une porte d'entrée «virtuelle» à souhait.
Une parabole qui montre qu'on se fabrique des visions de la communauté qui existe de moins en moins
Analyse de ce clip
Cette présentation met le doigt sur une réalité qui fait mal. Côté extérieur, la communauté se présente, comme un ensemble cohérant et surtout «biblique»: une bonne doctrine basée sur la Bible, une éthique dite biblique, une appartenance à un mouvement évangélique, réformé ou catholique, etc...
Par contre, cet enclos en cours de démontage ressemble aussi au «démontage» des communautés chrétiennes du point de la spiritualité. L'autre côté de l'enclos est ouvert sur le monde, comme on dit. On essaye d'attirer des followers par des festivals, des clips TiKtoK, Youtube, etc... On abaisse le seuil d'entrée, côté ouverture sans clôture, en pensant pouvoir amener ces nouvelles personnes, vers le pôle liturgique et doctrinal de l'entrée classique et historique. On garde encore la symbolique de la porte d'entrée, seul entrée possible, alors que dans la pratique, elle n'est plus obligatoire du côté ouvert au monde.
Le message de la porte a très bien fonctionné par le passé, mais nos concitoyens avait encore un certain respect pour le religieux. Notre patrimoine de confiance a été ruiné par les scandales, par des politiques menteurs et véreux et surtout par une formulation théologique que les gens ne comprennent plus.