Quand l'église est représentée par un cheval: Idée de prédication
Nous vous présentons un clip tiré de TikTok pour parler d'un Dieu qui court à côté d'un superbe cheval, nommé (par nous) église. Ce clip fonctionne comme une parabole du Christ.
Le fonctionnement d'une parabole tirée des réseaux sociaux
Si le Christ vivait aujourd'hui, parmi nous, il s'inspirerait des réseaux sociaux, pour tirer des paraboles que les gens comprennent au quart de tour, tandis que nous, nous prenons beaucoup de temps en prédication, pour expliquer simplement le fonctionnement de la parabole du berger, du semeur, etc... Nous ne vivons plus dans une société agraire, nous sommes connectés! La Bible est la référence pour vérifier si nos interprétations concordent avec ce qu'elle émet comme critères spirituels pour l'existence et la relation avec Dieu. Une parabole se ressent en premier, tandis que nous, pour comprendre, nous passons les paraboles du Christ, par un tamis analytique et théologique. Donc, pour interpréter cette parabole du cheval qui court, interprétez-la d'abord en faisant appel à vos émotions, aussi visuelles.
L'interprétation possible
Pour une fois, Dieu, pour moi est représenté, par une femme... qui court. Notre Dieu, n'est pas seulement assis sur un trône. Il n'est pas statique, encastré dans des doctrines, des rituels. Son univers, qu'il a créé est en expansion continuelle. Avons-nous une spiritualité en mouvement ou restons-nous dans nos fauteuils, certes de facture moderne et design? Dans nos nouveaux styles de culte où l'on se balance pour se donner l'impression qu'on est en mouvement, spirituellement parlant?
Cette femme exprime un équilibre, une aisance pour se mouvoir avec force, puissance, en sécurité. On la sent déterminée, sans imposer sa présence au cheval. Elle court et on a envie de lui ressembler. C'est une personne qu'on admire. Louer Dieu, c'est avant tout l'admirer, comme on peut admirer cette femme sur patins en roulettes. Le Christ est un modèle comme cette femme et on a envie de le suivre comme ce cheval.
Revenons à ce cheval, qui ne porte pas de mors, juste une légère bride. La femme tient la longe dans sa main au cas où elle doit sécuriser le cheval. L'église ressemble à ce cheval qui court à côté de Dieu ou derrière lui, mais jamais devant lui. Pourquoi? Le cheval ne connaît pas l'avenir, le futur, ce qui est devant lui, à moins de l'avoir parcouru mille fois. Il sait aussi retourner tout seul à son écurie, mais sur un chemin nouveau, il est désorienté. D'ailleurs, le problème de l'église et des chrétiens qui s'y trouvent, c'est qu'ils ne parcourent souvent que des chemins qu'ils connaissent bien, ça permet aussi de les parcourir, sans l'aide de Dieu. On lui demande sa bénédiction, mais de toute façon on a décidé où on allait.
Seul Dieu sait où il faut aller, comme cette femme qui n'hésite pas. Elle sait. Dieu connaît le chemin où nous devons ou pouvons aller. Elle ne va pas conduire son cheval dans un marécage où il va sombrer. Même pas pour le mettre à l'épreuve. Dieu c'est comme cette femme qui aime son cheval. Le problème c'est que souvent nous nous mettons, nous-même, dans le marécage, parce que nous sommes partis en goguette spirituelle.
On sent que le cheval a du plaisir à côté de cette femme. Ils ont une affection commune qui se traduit aussi, pour la femme, par des gestes de tendresse. Avons-nous du plaisir à courir à côté de Dieu? Vers des destinations que lui seul connaît?
Comment procéder?
1. Utiliser le photolangage. Puisque la plupart, de votre auditoire possède un smartphone, demandez qu'il y cherche l'image d'un animal qui pourrait représenter l'église. Ce qui implique aussi que vous ne donniez pas le thème du culte. Chacun montre son image à son voisin et la commente. Pour les personnes qui n'ont pas de smartphone, disposez, dans la salle, des photos d'animaux découpées dans des magazines.
2. Projetez le clip. Au besoin, laissez votre auditoire commenter entre eux le clip, avec la question suivante: ce cheval vous rappelle-t-il l'église?
3. Faites votre prédication
4. Au besoin demandez à une personne de témoigner comment Dieu l'a touchée, lui a fait du bien, l'a sécurisée avec sa longe, a ralenti la course pour qu'elle puisse suivre le rythme de Dieu.
Prière de conclusion
Merci notre Père que tu es ce Dieu plein de puissance, de grâce, de souplesse. Qui roule devant nous, qui connaît le chemin. Merci notre Dieu, pour tes encouragements sur nos «encolures», ton touché affectueux. Merci de nous imposer le rythme que nous pouvons soutenir. Merci de nous laisser courir en liberté et de ne pas nous prendre comme monture, mais, merci aussi parce que tu prévois une longe pour nous sécuriser au besoin. Seigneur Jésus, je décide de courir aujourd'hui derrière toi!
Le texte biblique, non pas à commenter, mais qui va servir à vérifier la concordance avec nos explications: Paumes 32 (31) versets 8 à 11.
Je vais t'enseigner et t'indiquer le chemin à suivre, dit le Seigneur.