Petit Catéchisme visuel pour débutants (Épisode 2)
Épisode 2: Dans le labyrinthe de la vie
Pour visualiser ce qui s'est passé à la suite de l'expulsion d'Adam et d'Ève du paradis, nous prenons une autre image symbolique qui est celle du labyrinthe. Dans un labyrinthe on est perdu et il n'y a qu'une sortie. L'homme est perdu. Les humains entrent dans un labyrinthe qui est tout sauf un endroit de libération.
Y a-t-il eu des gagnants?
O Lors de la fermeture définitive du paradis, il y a Dieu qui a perdu, mais aussi les humains. Il n'y a eu aucun gagnant. Le serpent a fait un coup magistral et Dieu a accepté de perdre par amour pour les hommes. Il a donc dû échafauder un nouveau plan de sauvetage et je dirais un plan d'apprentissage de la liberté et de l'amour. Il n'a jamais abandonné ce projet qu'il avait déjà développé dans le jardin d'Eden. L'apprentissage sera d'autant plus dur qu'il se passe dans un univers labyrinthique.
Applications pratiques
O Le Christ se présente comme la porte (Jean 10:7). Ce n'est pas, selon notre parabole, la porte d'entrée du labyrinthe (celle de l'entrée dans la vie terrestre, par la naissance), mais celle de la sortie du labyrinthe, celle qui nous donne accès à l'éternité avec Dieu, dans le paradis, après notre mort. Autrement dit, pour les personnes qui ne passent pas par cette porte, ils resteront éternellement à errer dans un « labyrinthe ». Un vrai enfer où il n'y a jamais de repos!
O Mais cette porte est précédée par le chemin qui mène à la sortie. Jésus dit aussi: Je suis le chemin, la vérité et la vie. (Jean 14:6). Ce chemin est déjà présent dès notre naissance et il se présente en filigrane dans tout l'Ancien Testament, bien avant la venue sur terre, en chair et en os, de Jésus le Sauveur. Il nous sauve du labyrinthe, de l'errance éternelle. Les juifs de l'Ancien Testament regardaient en avant sur le Messie et nous, nous regardons en arrière sur le temps du Christ sur terre.
O Ce chemin, c'est comme un fil rouge qui courre sur le sol du labyrinthe et il est presque invisible. Dieu, le Père, garde toujours la même mentalité du jardin d'Eden. Il est presque incognito dans ce labyrinthe. Il se « camoufle » pour ne pas nous impressionner. Il veut qu'on suive le fil rouge, le chemin du Christ, en n'étant pas contraint ni visuellement, ni psychologiquement, ni émotionnellement. Dommage que les chrétiens, les adeptes du chemin, ont cru qu'il fallait construire des cathédrales, aujourd'hui des cathédrales numériques pour trouver le Chemin.
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Suite sur l'épisode 3
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