Qu'est-ce qu'un train peut nous apprendre sur la crucifixion?
Cette parabole actuelle en relation avec un train cherche à faire comprendre ce que Dieu a fait pour nous sauver. Cette idée de prédication se prête bien pour un message diffusé un Vendredi Saint.
Voici quelques clés pour exploiter cette parabole en prédication ou comme support pour une animation de groupe.
1. L’idée qui domine, c’est que le sauvetage des hommes a été réalisé par la mort du Christ à la croix. Pour notre salut, nous ne jouons aucun rôle.
2. Pourquoi le Christ a dû mourir sur terre? Il avait toute la possibilité d’effacer le péché par un coup de baguette magique, lui qui a créé l’univers. C’est un mystère. On peut, tout au plus, avancer quelques explications théologiques. L’alliance faite avec Adam et Eve a été rompue et la « tractation », le rachat a dû avoir lieu sur terre, dans le corps d’un homme. Ça montre aussi que pour Dieu nous ne sommes pas de simples objets ni même un animal. En échange de notre salut, Dieu donne son propre fils. Nous avons donc une valeur égale.
3. Le salut opéré à la croix concerne tous les hommes. Il est préalable dans toute relation avec Dieu. Tous les êtres humains sont sauvés selon Jean 3:17 « Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour sauver le monde par lui ». L’histoire de salut la plus éloquente est celle du brigand sur la croix. Il n’a rien fait pour participer à son sauvetage. Il n’avait pas le temps de faire des bonnes œuvres pour faire plaisir à son Sauveur. Le salut que Dieu nous offre est symbolisé par la porte étroite de la fin du clip. La seule chose à faire, c'est accepter ce salut, sans contrepartie, sans devoir payer une entrée auparavant. Le salut, c’est le paiement opéré par le Christ pour nous racheter. Par contre, pour entrer dans le Royaume de Dieu, il faut présenter le reçu du paiement. C’est un peu comme si Dieu nous offrait, gratuitement, un code d’accès à un immense bonheur et que nous bouderions cet offre, en pensant que c’est une « fake proposition ». Que veut-il faire avec des personnes qui, déjà sur terre, ne lui font pas confiance.
4. Pourquoi devoir accepter ce salut, alors que nous sommes déjà sauvés? Dieu nous demande de choisir, en toute liberté, de venir le rejoindre. S’il n’offrait pas cette liberté, nous ne serions que des « robots » manipulables. Des jouets entre les mains du divin. Si Dieu acceptait que nous payions une partie de notre salut par de bonnes œuvres, nous serions vis-à-vis de Dieu des « clients » qui pourraient avoir certaines exigences. Nous pourrions revendiquer une place dans son Royaume qui équivaudrait à nos « investissements » terrestres.
5. L’idée du choix est essentielle pour la suite dans l’éternité avec Dieu. Dieu n’aura pas en face de lui des esclaves, mais des humains libres qui pourront dialoguer avec le Créateur. Nous continuerons notre relation avec notre Créateur et nous pourrons probablement aussi négocier avec lui, comme l’a fait Abraham pour Sodome et Gomorrhe. Le diable nous offre un univers où il nous donne l’impression que nous avons toutes les libertés possibles. Comme lorsqu’il tente le Christ. Avec lui, il y a toujours une condition. Tu te soumets d’abord et après je te donnerai. Avec Dieu, c’est différent: il te sauve d’abord et puis il t’offre l’entrée dans son paradis, sans conditions préalables. C’est le gage de notre liberté éternelle, vis-à-vis de ce Dieu libérateur.
6. Les bonnes œuvres ne sont pas des œuvres de salut, mais des œuvres de reconnaissance pour notre salut. Et comble de bonté de la part de Dieu, il va encore nous récompenser pour nos œuvres terrestres.
Comment procéder?
Projetez d’abord le clip, jusqu’à la section où l’on propose de prendre une décision avant de continuer le visionnement. Faites des groupes pour en discuter.
Continuez ensuite la projection jusqu’à la fin du clip.
Vous pouvez poser d’autres questions à débattre, comme les suivantes:
- Avez-vous l'impression d’être libre vis-à-vis de la spiritualité, diffusée dans le cadre de votre communauté? Question importante dans le cadre d’un groupe de catéchisme et de jeunes.
- Faut-il un jour « payer » pour son salut?
- Vous pouvez aussi demander que des participants racontent comment ils ont traversé par la « porte étroite ».
- Vous pouvez avoir un moment de prière communautaire pour remercier pour le salut offert par le Christ
- Proposez que vos participants formulent un condensé de présentation du salut à des non-chrétiens. En inventant par exemple, des paraboles comme celle du code d’accès.
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